L'historique de notre bijouterie implantée à Strasbourg

Monsieur Franz Eberlé, qui avait étudié l’horlogerie en Suisse, à la Chaux de Fond, et débuté sa carrière dans la fabrication de montres, acheta vers 1907 une bijouterie au 5 rue du Vieux Marché aux Vin à Monsieur Philipp Schalck, qui avait créé cette bijouterie en 1887. La photo historique ci-contre a été prise peu après la reprise de l’entreprise par la famille Eberlé. Le nom du nouveau propriétaire n’apparaît encore que discrètement, noté sur la porte d’entrée, au-dessus des visages de Monsieur François Eberlé et de Monsieur Franz Eberlé, respectivement le grand-père et l’arrière-grand-père de l’actuel dirigeant. Nous pouvons supposer que Monsieur Franz Eberlé avait choisi de fidéliser la clientèle de Monsieur Schalck, avant de refaire l’enseigne du magasin. On pourra aussi noter la spécificité de l’Alsace avec une enseigne où le terme “ horlogerie “ apparaît en allemand : “ UHREN “, alors que le mot français est utilisé pour “ BIJOUTERIE “.

Peu avant la seconde guerre mondiale, la maison Eberlé dut déménager car le propriétaire des murs souhaitait récupérer son emplacement. La bijouterie emménagea donc au numéro 20 de la même rue, dans des locaux plus spacieux. Malheureusement, ce magasin fut entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Les grands-parents de l’actuel dirigeant perdirent le même jour leur domicile privé, également bombardé.

Il convient d’imaginer que cela n’a pas été facile pour cette génération de recommencer à près de soixante ans, alors que les cotisations retraite n’existaient pas avant guerre. Heureusement, toute la famille était vivante et en bonne santé pour pouvoir bien travailler. Cette situation explique aussi la perte d’archives et nous savons gré à un cousin de nous avoir offert la photo ci-dessus, datant donc d’avant la première guerre mondiale.

Après guerre, en 1945, la bijouterie emménagea au premier étage de l’actuelle adresse : au numéro 20 de la rue du 22 Novembre. En effet, les rez-de-chaussée disponibles étaient rares et les magasins d’alimentation prioritaires. Une épicerie avait d'ailleurs pignon sur rue à l’actuelle adresse et la famille Eberlé dut attendre 1949 pour pouvoir emménager au rez-de-chaussée. Découvrez également nos bijoux.